Vol à Voile

Alors que certains vélivoles apprécient la liberté, le plaisir esthétique et la joie de maîtriser leurs machines, d’autres se concentrent sur leur performance en compétitions sur circuits au cours desquelles le but est de compléter aussi vite que possible un parcours autour de points de virage. Ces concours confrontent les capacités des pilotes et co-pilotes (dans le cas de machines biplaces) à reconnaître et utiliser les conditions aérologiques ainsi que leurs qualités de pilotage et de navigation. Il existe enfin une pratique acrobatique appelée acrobatie aérienne en planeur.

Qu’elle soit de loisir ou de compétition sur circuit, la pratique consiste à exploiter les courants aériens ascendants ou « ascendances » avec un planeur afin de parcourir les plus grandes distances possibles ou simplement de voler.

Les parcours peuvent être de différents types :
  • Buts fixés dans un minimum de temps
  • Circuit libre où seule la distance est prise en compte
  • La plus longue distance possible pour une durée fixée
Les masses d’air ascendantes les plus connues :
  • Les courants aériens ou thermiques qui sont le résultat des différences de température de l’air
  • Les ascendances dues à l’effet de pente lorsque le vent frappe les contreforts d’un relief le forçant à passer par-dessus, le gain d’altitude dépasse rarement 700 m au-dessus du sommet des reliefs. Ces ascendances sont appelées ascendances dynamiques
  • Les ascendances du vol d’onde dépendant des reliefs et de la météo et qui permettent des gains d’altitude très importants autorisant ainsi les records d’altitude à plus de 13 000 m

Pratiquer le vol à voile consiste principalement à passer dans des masses d’air dont les vitesses d’ascension sont plus élevées que la vitesse de chute propre du planeur. Les masses d’air ascendantes, ou « ascendances » étant généralement très localisées, les pilotes doivent décrire des cercles à l’intérieur pour les exploiter au maximum. Le terme souvent employé est « spiraler », bien qu’en toute rigueur la trajectoire décrite par le planeur dans une ascendance soit hélicoïdale. Les pilotes parlent souvent de « faire le plein », l’objectif étant d’atteindre la plus haute altitude possible pour une ascendance donnée. Un pilote débutant « fait le plein » tous les 7 à 8 km, si les conditions le permettent. Un pilote confirmé, qui exploite mieux les performances du planeur, peut espacer les reprises d’altitude jusqu’à 25 km. Il se contente, lorsqu’il traverse une ascendance mais estime avoir encore assez d’énergie pour poursuivre sa route, de réduire sa vitesse pour profiter au mieux de l’ascendance, sans pour autant s’arrêter et décrire des cercles sur place.